Ecrit par Isabelle Delacourt
Avec le décès de Bernard Pivot, la France pleure non seulement la perte d’un grand homme de lettres, mais aussi celle d’un fervent défenseur de la langue française. Pivot était bien plus qu’un simple journaliste ou animateur. Il était un gardien inébranlable de notre langue, un protecteur passionné de ses subtilités et de sa richesse.
Depuis ses débuts dans le monde des lettres, Bernard Pivot a fait de la promotion de la langue française une mission sacrée. Son engagement était palpable dans chacune de ses œuvres, chacune de ses interventions publiques. À travers ses émissions télévisées, ses écrits, et ses discours, il a rappelé à chacun l’importance de préserver et de valoriser notre langue maternelle.
Sa célèbre émission, “Apostrophes”, était un phare dans le paysage culturel français, mais aussi un bastion de la langue française. Pivot y accueillait les plus grands écrivains francophones, mettant en lumière la diversité et la vitalité de notre littérature. Mais au-delà des simples interviews, il veillait à ce que chaque mot, chaque phrase, reflète la beauté et la précision de notre langue.
Pivot était un perfectionniste linguistique, un amoureux des mots qui ne tolérait aucune approximation. Son souci du détail, sa rigueur dans l’usage de la langue étaient exemplaires. Il nous rappelait que chaque mot comptait, que chaque virgule avait son importance, et que la langue française méritait d’être traitée avec le plus grand respect.
En dehors des projecteurs, Bernard Pivot continuait son combat pour la langue française. Il militait pour son enseignement, pour sa diffusion à l’international, et pour sa préservation face aux assauts de la mondialisation. Il était conscient des défis auxquels notre langue était confrontée, mais il croyait fermement en sa capacité à résister et à rayonner à travers le monde.
Aujourd’hui, alors que nous lui disons adieu, nous rendons hommage à cet infatigable défenseur de la langue française. Son héritage va bien au-delà de ses réalisations professionnelles. Il réside dans chaque mot qu’il a écrit, dans chaque interview qu’il a menée, et dans chaque âme qu’il a inspirée.
Bernard Pivot était bien plus qu’un journaliste. Il était le gardien vigilant d’un trésor national, la langue française. Et même si nous devons maintenant avancer sans lui, sa voix continuera à résonner dans nos cœurs, comme un rappel éternel de l’importance de protéger et de chérir notre langue.
Adieu, cher Bernard, et merci pour votre dévouement sans faille à cette noble cause.